Un rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), publié le 12 mars 2025, propose une réforme en profondeur du Développement Professionnel Continu (DPC), avec son intégration au sein du dispositif de certification périodique.
Instaurée par la loi de 2019, la certification périodique impose aux professionnels de santé de justifier, tous les six ans, de l’actualisation de leurs connaissances et de l’amélioration de leurs pratiques. Malgré un déploiement tardif, ce dispositif partage les objectifs du DPC, qui repose sur un cycle de trois ans pour garantir la montée en compétences et l’évaluation des pratiques professionnelles.
Le faible taux de validation du DPC (22 % entre 2020 et 2022) plaide en faveur d’une harmonisation des dispositifs. Cependant, la question du financement reste une préoccupation majeure pour les professionnels.
Un financement incertain et des interrogations persistantes
Actuellement, le DPC est principalement financé par l’Assurance Maladie, permettant aux professionnels de bénéficier d’une indemnisation pour leur engagement dans la formation continue. Qu’en sera-t-il demain ?
🔹 Quel organisme assumera le financement de la certification périodique ?
🔹 Les professionnels continueront-ils à bénéficier d’une indemnisation ?
🔹 Quel sera le mode de financement des autres missions associées à cette certification ?
Si une convergence entre le DPC et la certification périodique peut être pertinente, elle ne doit pas se faire au détriment de l’égalité d’accès à la formation, ni entraîner une perte de contrôle du dispositif par les professionnels eux-mêmes.