8 septembre 2024

FORMATION INITIALE : UNE INTÉGRATION UNIVERSITAIRE COMPLEXE
L’intégration universitaire se heurte à des réalités diverses selon les régions, les politiques universitaires et les statuts des instituts (publics, associatifs, privés). La majorité des participants a exprimé sa volonté d’une intégration pleine et entière à l’université avec des tarifs à frais universitaires, même si un participant a exprimé son inquiétude quant à la voie d’accès unique PASS LAS si elle ne devait pas évoluer.

ÉVOLUTION DE L’EXERCICE
Les discussions ont principalement porté sur l’accès direct, qui de l’avis général doit être nettement étendu pour plus de lisibilité des pratiques avancées et de la formation continue. Les enveloppes de financement pour la formation continue sont de plus en plus restreintes, ce qui limite les possibilités de développement professionnel pour les kinésithérapeutes selon certains participants.

SECTION CONSEIL NATIONAL DES UNIVERSITÉS 91 (CNU 91) : UN CONSENSUS POUR AUTORISER LA BI-APPARTENANCE
La question de la bi-appartenance a été au cœur des débats : les statuts actuels n’autorisent pas les kinésithérapeutes à concilier un temps de pratique clinique avec leur temps d’enseignement et de recherche. Le texte doit évoluer pour favoriser la recherche clinique, y compris en exercice libéral.

CERTIFICATION
En lien direct avec la formation continue, les difficultés d’accès à des formations pour les salariés notamment rendent le dispositif à ce stade préoccupant pour les instances de la profession présentes.

AVENANT 7 À LA CONVENTION NATIONALE : LE REFUS DES RESTRICTIONS À L’INSTALLATION
Encore peu connu, l’avenant 7 à la convention nationale instaure des restrictions d’installation pour les futurs diplômés en kinésithérapie avec une nouvelle condition de conventionnement à partir de 2028. Les représentants des salariés ont regretté de ne pas avoir été associés à la réflexion étant entendu qu’ils accueilleront dans las établissements les professionnels nouvellement inscrits au tableau de l’ordre qui devront justifier d’une expérience professionnelle de deux ans en établissement sanitaire ou médico-social en France, soit de s’engager à exercer au moins les deux premières années de leur conventionnement dans une zone « très sous-dotée » ou « sous-dotée ».

CHANGEMENT DE NOM DE LA PROFESSION
Le potentiel changement de nom de la profession a été évoqué par les participants au séminaire (remplacement de « masseur-kinésithérapeute » par « kinésithérapeute » afin de montrer l’évolution de la profession).

Au terme du séminaire de travail, chaque organisation présente a été invitée à transmettre à l’Ordre ses propositions sur les différents sujets abordés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *