15 novembre 2024

Les kinés Luxembourgeois et la 1ère intention

Depuis 2018, l’évolution du métier de masseur-kinésithérapeute évolue au Luxembourg, avec la première intention.

En effet, Ministère de la Santé luxembourgeois a communiqué sur le sujet :

 » Conformément au programme gouvernemental et à l’instar des professions de santé de podologue, d’ostéopathe ou encore de l’orthophoniste, un règlement grand-ducal (RGD) déterminant le statut, les attributions et les règles de l’exercice de la profession de santé de masseur-kinésithérapeute et portant modification au RGD du 24 septembre 1969, a été publié en date du 12 novembre 2018.

Ce travail s’est fait en étroite collaboration avec l’Association luxembourgeoise des kinésithérapeutes (ALK).

« Cette nouvelle réglementation donne la possibilité au masseur-kinésithérapeute de proposer le traitement le plus adapté aux besoins du patient et ainsi de se positionner comme professionnel acteur de la prise en charge et non seulement simple exécutant. C’est ce concept qui a été notamment retenu dans la convention en vigueur au 1er janvier 2017 entre l’Association luxembourgeoise des kinésithérapeutes et la Caisse nationale de santé », souligne la ministre de la Santé, Lydia Mutsch.

En lien avec les progrès de la médecine dans les soins aigus curatifs et les résultats des recherches menées dans le domaine de la kinésithérapie, le rôle du masseur-kinésithérapeute est élargi aux différents domaines de la prévention, de la rééducation et de la réadaptation, que ce soit dans le cadre de prise en charge pluridisciplinaire associant par exemple kinésithérapeutes, médecins, infirmiers, ergothérapeutes, psychologues, ou de façon isolée en tant que profession libérale.

En tant que profession libérale, le masseur-kinésithérapeute doit être habilité à poser tous les actes pour lesquels il dispose d’une formation validée par une autorité compétente.

« Ce renforcement de l’autonomie du masseur-kinésithérapeute a pour effet de préserver le libre accès des patients aux soins kinésithérapeutiques. Les traitements de massage et de rééducation peuvent ainsi être exécutés par le masseur-kinésithérapeute sans prescription médicale. Le masseur-kinésithérapeute engage sa responsabilité professionnelle dans sa pratique », explique Lydia Mutsch.

L’évolution des techniques à disposition du professionnel (notamment les techniques d’électro-physiothérapie ou l’utilisation d’outils informatiques pour analyser un mouvement et le corriger ou pour visualiser une action) permet d’élargir l’offre de soins et de l’adapter au mieux aux besoins et à l’évolution de l’état de santé des patients.

Le niveau de formation de masseur-kinésithérapie requis passe d’un BAC+3 à un BAC+5 

Dans un souci d’harmonisation des systèmes d’enseignement et des diplômes européens lequel s’explique par la volonté d’augmenter la compétitivité de l’enseignement supérieur européen et l’attractivité à l’échelle mondiale, il est important que le niveau de formation passe d’un BAC+3 à un BAC+5.

En effet, les formations proposées pour les masseurs-kinésithérapeutes dans les différents pays européens sont majoritairement de niveau master. Ce niveau de formation est soutenu par les sociétés savantes du domaine de la kinésithérapie.

Suite à une évolution des traitements de rééducation, d’actes et de techniques du masseur-kinésithérapeute, l’accès à la profession réglementée de masseur-kinésithérapeute est donc subordonné à l’obtention préalable d’un diplôme de master sanctionnant une formation d’enseignement supérieur dans le domaine massage-kinésithérapie d’un total de 300 ECTS au minimum ou d’un titre d’enseignement supérieur de niveau équivalent au grade de master dans le domaine massage-kinésithérapie.

Par ailleurs, la reconnaissance de la formation de masseur-kinésithérapie au niveau master permet aussi le développement de la recherche et des pratiques d’évaluation professionnelle dans ce domaine spécifique et ainsi sa reconnaissance en tant que evidence-based practice (pratiques professionnelles validées par les preuves) comme c’est déjà le cas pour d’autres professions de santé.  »

Communiqué par le ministère de la Santé, source : https://gouvernement.lu/fr/actualites/toutes_actualites/communiques/2018/11-novembre/13-mutsch-nouvelle-reglementation.html 

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