18 novembre 2024

Kiné – Paralysie du nerf crural – Traitement

INTRODUCTION.

Le crural est un nerf mixte. La paralysie crurale pt passer inaperçue, surtout si le sujet reste alité. Cette paralysie est caractérisée par l’atteinte du quadriceps, alors que les autres muscles touchés st supplées.

Ce N récupère généralement bien.

La paralysie crurale risque d’entraîner des complications supra-condyliennes et des entorses du genou par des dérobements de celui-ci.

 

I. ETIOLOGIE.

– Hématome au niveau du psoas.

– Etat inflammatoire.

– Cause néoplasique (cancer).

– Causes traumatiques : plaies, contusions, fractures du col fémoral, fracture du bassin et luxation de la tête fémorale.

– Chirurgie gynécologique et du petit bassin.

 

II. LES BILANS.

1. Bilan visuel et palpatoire.

Le MI est souvent en attitude de flexion de genou, le plus souvent avec une amyotrophie discrète et une absence de la corde du couturier.

 

2. Bilan articulaire.

En principe, on n’a pas de flexum de genou.

 

3. Bilan musculaire.

– Psoas et adducteur à 4.

– Quadriceps et couturier à 0.

On aura une récupération progressive avec un couturier un peu en avance sur le quadriceps.

 

Les pièges, dans ce bilan musculaire sont :

– Les fléchisseurs de hanche ne sont innervés que partiellement par le crural.

– L’atteinte du couturier est cste, mais le mvt de F°/Abd/RE peut être effectué par d’autres muscles.

– Pour le quadriceps il faut se méfier du bilan en DL, car dans cette position compensation par le TFL.

Par contre, impossibilité de décoller le talon du lit MI tendu.

 

4. Bilan sensitif.

Anesthésie ds le territoire du N saphène interne à la face interne de la jambe.

 

5. Bilan fonctionnel.

 

La paralysie crurale n’empêche pas la marche ; la marche en terrain plat peut s’effectuer correctement.

La montée et descente d’escaliers sont difficiles mais possibles.

Le patient se plaint de sensation de dérobement du genou qui peuvent entraîner des chutes sévères avec possibilités de fractures.

Il va également y avoir une absence de réflexe rotulien.

 

Qd le quadri commence à récupérer, on pt faire un test classique en CCO : Test du quadriceps contre pesanteur, puis contre résistance manuelle ; puis en CCF :

• En appui unipodal jambe en rectitude, le kiné fait des poussées antéro-postérieures au niveau du bassin et le patient doit garder son genou en rectitude.

• Ou en appui unipodal on demande au patient de contrôler la flexion de son genou.

 

III. TRAITEMENT.

 

Ds le cas où il n’y a pas de pathologies associées.

 

1. Prévention des risques de chutes et de fractures.

Tant que le verrouillage du genou n’est pas possible.

Pr le sujet jeune : marche avec des cannes anglaises.

Pr le sujet âgé : attelle cruro-jambière pr stabiliser le genou et 2 cannes.

 

2. Entretien articulaire.

On va entretenir la mobilité du genou, surtout en E° notamment chez le sujet alité (sans rechercher le récurvatum).

 

3. Renforcement et tonification des muscles restants.

Principalement grand et moyen fessier et  triceps sural, par des contractions isométriques.

 

4. Rééducation du quadriceps en fonction de sa cotation.

 

– A 0 :

• Massage tonifiant, type hachures sur les vastes.

• Stimulation électrique.

• E° passive, avec participation intellectuelle du sujet (mouvement imagé).

• W par débordement d’énergie par F° de cuisse du MI controlatéral et à partir des MS.

 

– A 1 : But : obtenir une contraction statique globale ac ascension de la rotule.

• Travail en contraction statique bilatérale.

• En DD écraser la main du K.

• Utiliser la notion de synergie JA/quadriceps ac W en F° dorsale du pied.

• Utiliser le débordement d’NRJ à partir des abdo en relevant le buste contre R et à partir des MS.

 

– A 2 :

• On continue le travail précédent, mais on intensifie les contractions statiques.

• On propose des exos dynamiques en apesanteur (balnéothérapie ou pouliethérapie).

 

– A 3 :

• Travail contre pesanteur dans toute l’amplitude du mouvement.

Le but est de faire travailler les différents chefs musculaires ; On travaille soit assis jambes pendantes pour éliminer l’action du droit antérieur ; soit couché jambes pendantes pour favoriser l’action du droit antérieur.

• Proposer les diagonales de KABAT en F°/add/RE, et F°/abd/RI en brisée tendue.

 

– A 4 et à 5 : on recherche l’endurance :

• Faire du renforcement direct en isométrique.

• W en CCO, ac les diagonales de flexion de KABAT, ou un syst pds-poulie ac R progressive.

• W en CCF : ac W d’accroupissement et de relèvement. Au départ, on utilise que le poids du sujet, puis on ajoutera des charges additionnelles.

• Travail en montée/descente d’escaliers.

 

 CONCLUSION.

L’aspect clinique d’un patient atteint de paralysie crurale est trompeur.

Le travail du quadriceps est très important.

Cannes et /ou attelle cruro-jambière représentent une sécurité en début d’atteinte ou en cas de séquelles.

La rééducation notamment ac l’utilisation de technique PNF visera à une récupération de l’ens du MI.

 

 

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