14 novembre 2024

Kiné & Coronavirus – V 3.0

Vous retrouverez sur cette page toutes les informations utiles sur la profession : ce qu’il est possible de faire ou pas …. 

 Accédez au Groupe Facebook sur le Coronavirus & les Kinés – V. 2.0 : https://www.facebook.com/groups/207007923735613/

Accédez au Groupe Facebook sur le Coronavirus & les EHPAD : https://www.facebook.com/groups/2542518672635992/  (En partenariat avec www.monehpad.com )

 

27/07/2021 – Nouvelles définitions

Les définitions des personnes contacts évoluent et prennent désormais en compte le statut vaccinal et immunitaire des personnes. Sont ainsi considérées comme personnes contact à risque élevé toutes les personnes n’ayant pas reçu un schéma complet de primo-vaccination (c’est-à-dire un schéma complet de vaccination, avant des rappels éventuels) OU ayant reçu un schéma complet de primo-vaccination depuis moins de 7 jours (vaccins Cominarty/Pfizer, Moderna, AstraZeneca/Vaxzeria ou Covishield) ou moins de 4 semaines (vaccin Covid-19 vaccin Janssen) OU atteinte d’une immunodépression grave, c’est-à-dire présentant une affection le rendant éligible à une 3e dose de primo-vaccination, même si celle-ci a déjà été administrée (liste d’affections définies dans l’avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale du 6 avril 2021). Ces personnes doivent :

  • Respecter une quarantaine ;
  • Réaliser un test immédiat et à J7 du dernier contact avec le cas (J17 si la personne contact ne peut pas s’isoler strictement du cas au sein du domicile) ;
  • Informer leurs contacts (contact-warning).

Sont par ailleurs considérées comme personnes contact à risque modéré toutes les personnes sans immunodépression grave ayant reçu un schéma complet de primo-vaccination depuis au moins 7 jours (vaccins Cominarty/Pfizer, Moderna, AstraZeneca/Vaxzeria ou Covishield) ou au moins 4 semaines (vaccin Covid-19 vaccin Janssen). Ces personnes :

  • Ne sont pas tenues de respecter de quarantaine ;
  • Doivent réaliser un test immédiat et un test à J7 du dernier contact avec le cas (J17 si la personne contact ne peut pas s’isoler strictement du cas au sein du domicile) ;
  • Doivent porter un masque dans l’espace public, informer leurs contacts (contact-warning) et limiter leurs interactions sociales.

Par ailleurs, si un résultat positif provient d’un test antigénique naso-pharyngé (TAG), une RT-PCR de diagnostic doit être réalisée dans les 24h suivant le TAG (RT-PCR de diagnostic simple et de criblage en première intention ou RT-PCR de diagnostic simple couplée à une RT-PCR de criblage). Si le résultat de diagnostic obtenu par cette RT-PCR et celui du TAG sont discordants, c’est celui de la RT-PCR qui doit être retenu.

31/03/2021 – Les annonces du président Macron

Le point sur les annonces
 

Du 3 avril au 2 mai et sur tout le territoire métropolitain:

Le couvre feu est à 19h

Le télétravail est systématisé

Les commerces fermeront selon la liste déjà définie

Pas de déplacements inter-régionaux après le 5 avril, sauf motif impérieux

Pas de déplacement en journée au-delà de 10km du domicile, sauf motif impérieux.

 

Les écoles :

 

5 avril: une semaine de cours à la maison pour les écoles, collèges et lycée.

12 avril: fusion des vacances de printemps pour toute la France durant deux semaines.

26 avril: Retour en classe pour les maternelles et primaires. Les collèges et lycées auront les cours à la maison.

3 mai: retour des collèges et lycées avec des jauges.

La vaccination:

 

Dès le 31 mars; ouverture au plus de 70 ans

16 avril: ouverture au plus de 60 ans

15 mai: ouverture au plus de 50 ans 

Mi-Juin: ouverture des vaccinations à tous les Français

21/01/2021 – Déplacement Kiné couvre feu

Dans un courriel envoyé aujourd’hui, on apprend que les professionnels qui travaillent au delà du couvre feu n’auront besoin uniquement de la carte professionnelle pour se déplacer.
 
 » Le 14 janvier 2021, le Premier ministre a annoncé l’avancée du couvre-feu de 20h00 à 18h00 sur l’ensemble du territoire métropolitain à partir du samedi 16 janvier 2021 pour une durée minimum de 15 jours. L’objectif du couvre-feu est de limiter les rassemblements durant lesquels les mesures barrières sont moins bien appliquées et où le virus circule rapidement.

L’article 4 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire modifié par le décret n°2021-31 du 15 janvier 2021 prévoit que :

  • Tout déplacement de personne hors de son lieu de résidence est interdit entre 18 heures et 6 heures du matin à l’exception des déplacements pour les motifs suivants, en évitant tout regroupement de personnes :

o   1° Déplacements à destination ou en provenance : a) Du lieu d’exercice ou de recherche d’une activité professionnelle et déplacements professionnels ne pouvant être différés ;

o  2° Déplacements pour des consultations, examens, actes de prévention et soins ne pouvant être assurés à distance […] ou pour l’achat de produits de santé ;

Dans ce cadre, les cabinets pourront rester ouverts pendant les horaires de couvre-feu. La carte professionnelle des professionnels de santé pourra servir de seul justificatif pour les déplacements professionnels.

Pour les professions libérales ne disposant pas de carte professionnelle, établie par leur ordre professionnel, un justificatif de déplacement professionnel doit être établi (modèle de dérogation de service mis en ligne sur le site du ministère de l’intérieur). Ce document doit être signé par le professionnel, et reste valide pendant la durée indiquée sur le document.

Ce document est suffisant pour justifier les déplacements professionnels, qu’il s’agisse :

  • Du trajet habituel entre le domicile et le lieu de travail du professionnel de santé ou des déplacements entre les différents lieux de travail lorsque la nature de ses fonctions l’exige ;
  • Des déplacements de nature professionnelle qui ne peuvent pas être différés, comme les visites à domicile.« 

 

18/01/2021 – Nouvelles recommandations

Le Haut conseil de santé publique (HCSP) réuni ce week-end recommande de ne plus utiliser les masques en tissu aux normes AFNOR de catégorie 2. Et ce dès l’âge de 6 ans. De nouvelles normes de distanciation sociale doivent aussi prévaloir, estime le HCSP.
 

L’apparition des variants anglais, sud-africain et brésilien du Covid-19 change la donne concernant l’utilisation des masques. Le Haut conseil de santé publique recommande de ne plus utiliser de masques en tissu aux normes AFNOR d’après les informations de plusieurs médias français et belges. L’institution préconise également l’utilisation des masques chirurgicaux. Le port du masque chirurgical doit aussi se conjuguer avec un respect de la distanciation physique à 2 mètres et l’application du gel hydro-alcoolique.

 

07/01/2021 – Vaccin anti-COVID-19 et Allergies

Point sur les réactions allergiques sévères liées au vaccin à ARNm de Pfizer : ULTRA-RARES aux USA 
 
 Au 19 déc : 6 anaphylaxies/272 000 doses (0,002%)
 

 Au 23 déc : 21 anaphylaxies/1 893 360 doses (0,001%) Soit 11 cas pour 1 million

 
Temps moyen d’apparition : 13 min
 
Merci à  Thibault Fiolet

02/01/2021

AIDE Ameli – > Prolongation

Le dispositif exceptionnel d’accompagnement économique des professionnels de santé libéraux mis en place le 02 mai dernier par l’Assurance Maladie a été prolongé de 15 jours en ce début d’année 2021 grâce au décret N°2020-1807 du 30 décembre.

Direction : https://espacepro.ameli.fr/ 

 

07/12/2020 

Message du Directeur général de la santé

Un nouveau variant du SARS-CoV-2 a été détecté au Royaume-Uni. Ce nouveau variant est défini par de multiples variations des gènes codant pour les protéines de spicule (S) ainsi que par des variations d’autres régions génomiques. Le Royaume-Uni rapporte que ces variations (notamment la délétion 69-70 dans la protéine de pointe) provoquent un résultat négatif de certains tests RT-PCR dont les amorces ciblent le gène « S ».

Les données des enquêtes épidémiologiques et virologiques britanniques ont indiqué une transmissibilité plus importante du variant dans le Sud-Est de l’Angleterre, qui aurait progressivement remplacé les autres virus circulants, avec un potentiel estimé d’augmentation du nombre de reproduction (R) de 0,4 ou plus. Rien n’indique toutefois à ce stade que le nouveau variant entraîne une augmentation de la gravité de l’infection.

Alors que ce nouveau variant semble être détecté dans plusieurs autres pays européens (quelques cas de ce nouveau variant ont été signalés à ce jour au Danemark et aux Pays-Bas et, selon les médias, en Belgique), il devient nécessaire de documenter la circulation de ce variant en France[1].

I.                    Impact des variations du virus sur l’efficacité de dépistage

a)      Concernant les tests RT-PCR

La réglementation française oblige les tests RT-PCR à avoir deux cibles au minimum, permettant ainsi de détecter des discordances si une cible a muté. De ce fait, ces tests ne présentent pas de risque de non détection de la présence du SARS-CoV-2. Toutefois, pour les tests RT-PCR incluant la détection du gène « S », une attention particulière devra être portée sur l’interprétation en cas de discordances avec les autres cibles.

b)      Concernant les tests antigéniques

L’identification des tests antigéniques ciblant exclusivement la protéine « S » pour lesquels cette mutation peut avoir un impact sur l’efficacité des tests a été réalisée par l’ANSM. Les tests antigéniques ciblant la protéine N ne sont pas, quant à eux, impactés, et ces derniers représentent la très large majorité des tests antigéniques utilisés. Le site Internet https://www.google.com/url?q=https://covid-19.sante.gouv.fr/tests&source=gmail&ust=1608817876955000&usg=AFQjCNFYNRV4lXomd10QXG52nVSE0Vvcyg »>https://covid-19.sante.gouv.fr/tests a été actualisé pour indiquer quelle(s) protéine(s) cible chaque test.

II.                  Consignes relatives à l’adaptation du dépistage en vue de documenter la circulation de ce variant sur le territoire national

a)      Interrogatoire des personnes dépistées

Il est demandé aux laboratoires et aux professionnels de santé réalisant un dépistage du SARS-CoV-2 de questionner systématiquement toute personne venant se faire tester sur un potentiel séjour au Royaume-Uni dans les 14 jours précédant la date des symptômes ou du prélèvement ou sur un potentiel contact à risque avec une personne y ayant séjourné. En cas de réponse positive, cette mention fera l’objet d’un renseignement obligatoire de SIDEP (champ « pays de provenance »).

b)      Orientation vers un test RT-PCR

Il est demandé aux laboratoires et aux professionnels de santé d’orienter toute personne ayant séjourné au Royaume-Uni dans les 14 derniers jours ou ayant eu un contact à risque avec une personne y ayant séjourné et se présentant pour la réalisation d’un dépistage du SARS-CoV-2 vers la réalisation d’un test RT-PCR.

c)       Réalisation du génotypage

Il est demandé de réaliser le génotypage de tout prélèvement positif pour le SARS-CoV-2 correspondant aux deux cas de figure suivants :

–          Une personne ayant séjourné au Royaume-Uni dans les 14 jours précédant la date des symptômes ou du prélèvement ou ayant eu un contact à risque avec une personne y ayant séjourné dans les 14 jours suivant son retour ;

–          Une discordance de la cible « S » avec les autres cibles.

En cas d’impossibilité de réaliser le génotypage au sein du laboratoire ou centre de dépistage du SARS-CoV-2, un envoi de ces prélèvements au CNR doit être réalisé dans les meilleurs délais portant la mention d’un lien possible avec un séjour au Royaume Uni ou de la discordance de la cible « S ».

NB : L’ensemble de ces consignes est à mettre en œuvre par les laboratoires et les professionnels de santé à partir du 23/12/2020. Les personnes ayant récemment séjourné au Royaume-Uni ou ayant été en contact à risque avec une personne y ayant séjourné seront sensibilisées à l’importance de réaliser un test devant l’apparition de symptômes et/ou si les mesures barrière n’ont pas été respectées lors de ce séjour.

III.          Définition de cas et conduite à tenir en cas de réinfection au SARS-CoV-2

Santé Publique France a établi une définition de cas de réinfection au SARS-CoV-2, reposant sur une nouvelle atteinte à la Covid-19, biologiquement confirmée, à plus de 2 mois d’intervalle sans symptômes évocateurs.

En cas de réinfection possible, probable ou confirmée au SARS-CoV-2, tout patient doit être pris en charge comme un nouveau cas confirmé (avec isolement immédiat et déclenchement du contact-tracing). Pour caractériser cette potentielle réinfection, des éléments complémentaires des 2 épisodes de Covid-19 doivent être collectés (cliniques, biologiques, épidémiologiques, sociodémographiques) et des analyses complémentaires de type virologique (séquençage, culture virale) et sérologique réalisées.

A cet effet, tout cas probable ou confirmé de réinfection par le SARS-CoV-2 doit faire l’objet d’une notification à Santé publique France et au CNR des virus des infections respiratoires[2].

 

IV.          Conduite à tenir pour les cas possibles et confirmés du nouveau variant et leurs personnes contact à risque

Toute personne susceptible d’être infectée par le nouveau variant, toute personne testée positive pour ce nouveau variant et toute personne contact à risque d’un cas confirmé par ce nouveau variant devra respecter strictement l’isolement / la quarantaine. Il n’y a pas de conduite à tenir particulière s’agissant de l’isolement pour les personnes infectées par ce variant, il convient toutefois de rappeler aux personnes concernées que toute infection ou contact à risque doit conduire à un isolement strict.

Nous vous remercions pour votre mobilisation et vous tiendrons informés de toute nouvelle évolution des conduites à tenir en lien avec cette mutation du SARS-CoV-2.

Pr. Jérôme Salomon

Directeur Général de la Santé

Le point sur les mesures dérogatoires pour les masseurs-kinésithérapeutes

Le site ameli fait le point … 

Des mesures dérogatoires aux conditions habituelles de prise en charge et de facturation ont été mises en place pendant la crise sanitaire pour permettre d’assurer la continuité des soins. Au regard de l’évolution de l’épidémie, certaines mesures dérogatoires sont prolongées au-delà du 30 octobre 2020 et a minima jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire (1). Par ailleurs, 2 situations de prise en charge par les masseurs-kinésithérapeutes ont été nouvellement identifiées en matière de rééducation post-Covid :

  • les patients hospitalisés pour la Covid-19, sortant sous oxygénothérapie ;
  • les patients atteints de la Covid-19 non hospitalisés ayant des besoins en oxygène inférieur à 4 L /min.

Voici un récapitulatif de l’ensemble des mesures dérogatoires.

Ces actes sont facturés avec les mêmes cotations que celles existantes pour les soins réalisés en présence du patient et sont pris en charge à 100 % par l’assurance maladie obligatoire (AMO). Pour cela, Il convient de mentionner le code soins particuliers exonérés « EXO-DIV 3 » dans son logiciel de facturation.

Pour rappel, les bilans initiaux et les renouvellements de bilan ne peuvent pas être réalisés en télésoin sauf si un bilan présentiel a été effectué avant la sortie d’hospitalisation avec transmission du plan de soin.

Cotation dérogatoire pour la rééducation post-Covid

Suite à l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) intitulé « Proposer une oxygénothérapie à domicile, une modalité adaptée pour certains patients » publié le 9 novembre 2020, ainsi que la fiche pratique « oxygénothérapie dans les segments de l’offre de soins au cours du rebond épidémique de covid-19 » (PDF) élaborée par le ministère des Solidarités et de la santé, 2 situations de prise en charge par les masseurs-kinésithérapeutes ont été nouvellement identifiées en matière de rééducation post-Covid :

  • les patients hospitalisés pour la Covid-19, sortant sous oxygénothérapie ;
  • les patients atteints de la Covid-19 non hospitalisés ayant des besoins en oxygène inférieur à 4 L /min.

Patients atteints de la Covid-19 sortant d’une hospitalisation sous oxygénothérapie

Pour les patients hospitalisés pour la Covid-19, sortant sous oxygénothérapie, les cotations dérogatoires pour la rééducation post-Covid mise en place début juin 2020 s’appliquent.

En pratique, il est toujours possible de coter dans le cadre d’une rééducation individuelle, sur prescription médicale, des patients après hospitalisation pour affections liées à la Covid-19 :

  • un AMK 20 pour une séance de 30 minutes environ de rééducation de déficiences respiratoires et locomotrices ;
  • un AMK 28 pour une séance de 60 minutes environ de rééducation de déficiences respiratoires, locomotrices et neurologiques.

Ces actes sont réalisables au besoin en télésoin(en alternance avec des séances en présentiel) et après un premier contact en présentiel permettant de réaliser le bilan et plan de soin. Ce premier contact en présentiel n’est pas exigé si un bilan présentiel a été effectué avant la sortie d’hospitalisation avec transmission du plan de soin.

Le nombre de séances prises en charge est limité à 20 par patient. En cas de nécessité de poursuite de la prise en charge, la cotation des actes se fera selon la nomenclature actuelle. Ces actes ne sont applicables qu’après une hospitalisation.

Pour les patients présentant une infection à Covid-19 pris en charge à domicile, avec une déficience modérée ou d’un seul appareil, la rééducation kinésithérapique sera cotée avec les actes déjà inscrits à la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP).

Patients atteints de la Covid-19 non hospitalisés ayant des besoins en oxygène < 4 L /min

Un nouvel acte dérogatoire est mis en place afin de permettre aux masseurs-kinésithérapeutes d’assurer une prise en charge adaptée : ces actes sont cotés en AMK 10,6 sur prescription médicale.

Acte en accompagnement de la consultation par le médecin généraliste en centre Covid-19 spécialisé

Dans le cas où un masseur-kinésithérapeute intervient au sein d’un centre ambulatoire dédié à la Covid-19, il peut continuer à facturer la cotation TLL pour la prestation d’accompagnement à la consultation médecin. Il peut coter également en sus un AMK 2,2 s’il pratique en complément un prélèvement nasopharyngé, salivaire ou oropharyngé.

Dérogation à la notion de professionnel de santé le plus proche

Pour faciliter l’accès aux soins, la règle selon laquelle « le remboursement accordé par la caisse pour le déplacement d’un masseur-kinésithérapeute ne peut excéder le montant de l’indemnité calculé par rapport au masseur-kinésithérapeute, se trouvant dans la même situation à l’égard de la convention, dont le domicile professionnel est le plus proche de la résidence du malade » ne s’applique pas de manière transitoire (article 13 de la NGAP).

Effectuer des soins au domicile sans mention spécifique figurant sur la prescription médicale

Pour éviter les risques de propagation de la Covid-19 au sein des cabinets médicaux, il convient, de manière transitoire, de privilégier le suivi à domicile des patients et ce, même si la prescription médicale ne le mentionne pas spécifiquement.

Prélèvements pour un examen de détection de la Covid-19 : comment facturer ?

Les masseurs-kinésithérapeutes ont la possibilité de réaliser les prélèvements nasopharyngé, salivaire ou oropharyngé dans le cadre d’un examen de détection du virus de la Covid-19. Ces actes de prélèvement sont pris charge à 100 % par l’Assurance Maladie.

Il convient de mentionner le code soins particuliers exonérés « EXO-DIV 3 » dans son logiciel de facturation pour une prise en charge au titre de l’assurance maladie obligatoire (AMO).

Ces actes sont facturés de la manière suivante :

  • actes de prélèvement réalisés au sein d’un cabinet, d’un centre ambulatoire dédié ou en laboratoire :
    • AMK 4,54 pour un prélèvement nasopharyngé,
    • AMK 2,75 pour un prélèvement salivaire ou oropharyngé ;
  • actes de prélèvement réalisés seuls à domicile :
    • AMK 6,15 pour un prélèvement nasopharyngé,
    • AMK 3,8 pour un prélèvement salivaire ou oropharyngé.

Simplification du circuit des pièces justificatives (PJ) à la facturation

Les masseurs-kinésithérapeutes peuvent à nouveau reprendre les envois de pièces justificatives (ordonnances et toutes autres pièces justificatives règlementaires) sauf pour les feuilles de soins papier (Cerfa) accompagnant les flux B2 dégradés pour lesquelles la dérogation de conservation est prolongée. Le délai de conservation de ces PJ (Cerfa) est de 33 mois. Toutefois si les masseurs-kinésithérapeutes ne souhaitent pas conserver ces PJ, il convient de les adresser à leur organisme de rattachement via SCOR ou en format papier.

Prise en charge des indemnités journalières (IJ) pour les masseurs-kinésithérapeutes libéraux

Dans le cadre de l’épidémie de la Covid-19, l’Assurance Maladie prend en charge dans certains cas, de manière dérogatoire, les IJ des masseurs-kinésithérapeutes libéraux amenés à interrompre leur activité professionnelle, selon des modalités alignées sur celles appliquées aux arrêts de travail dérogatoires indemnisés pour les salariés et travailleurs indépendants.

Ces indemnités sont d’un montant journalier de 72 € pour les masseurs-kinésithérapeutes.

La procédure à suivre varie selon la situation amenant le masseur-kinésithérapeute à interrompre son activité professionnelle (garde d’enfants, infection à Covid-19, personne vulnérable). Pour plus d’informations, consulter l’article Covid-19 : le point sur la prise en charge des IJ des professionnels de santé libéraux.

Source : https://www.ameli.fr/masseur-kinesitherapeute/actualites/covid-19-le-point-sur-les-mesures-derogatoires-pour-les-masseurs-kinesitherapeutes 

07/11/2020

Précisions de la FFMKR

Les cotations et modalités d’exercices pendant le confinement ont été précisés par la FFMKR :

Ces actes ou cotations concernent spécifiquement la prise en charge de patients dans le cadre de la crise sanitaire :

– Pour la prise en charge du patient après hospitalisation pour Covid-19 sans atteinte neurologique : les 20 séances sont cotées en AMK 20, avec IFP si l’acte est réalisé à domicile ; au-delà des 20 premières séances, AMK 8,3 si nécessaire.

– Pour la prise en charge du patient après hospitalisation pour Covid-19 présentant des atteintes neurologiques : 20 séances cotées en AMK 28, avec IFN si l’acte est réalisé à domicile ; au-delà des 20 premières séances, AMK 10 si nécessaire.

Lire la suite : https://www.ffmkr.org/actualites/nos-actualites/6-nov-2020-dispositions-particulieres-1-3-actes-cotations-ou-modalites-de-realisation?utm_source=Sarbacane&utm_medium=email&utm_campaign=Flash%20info%20935 

06/11/2020

Kiné en EHPAD …. c’est noté !

Dans un nouveau document publié par le gouvernement il est noté noir sur blanc que les professionnels de santé sont les bienvenus …

 https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/covid_19_-_actualisation_consignes_visites_ehpad.pdf

 

Message de la CPAM

Le décret n° 2020-1257 du 14 octobre 2020 a déclaré à nouveau l’état d’urgence sanitaire à compter du 17 octobre 2020. Certaines mesures dérogatoires mises en place durant la crise sanitaire sont ainsi de nouveau prolongées au-delà du 30 octobre 2020 et a minima jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.

Vous trouverez ci-dessous le rappel des différentes mesures dérogatoires qui sont applicables et prolongées au-delà du 30 octobre 2020 :

   – Actes à distance

Afin de faciliter l’accès aux soins des patients, vous avez toujours la possibilité d’effectuer à distance les actes dont la liste est disponible 
Ces actes sont facturés avec les mêmes cotations que celles existantes pour les soins réalisés en présence du patient et sont pris en charge à 100% par l’assurance maladie obligatoire (utilisation du code soins particuliers exonérés – EXO DIV, valeur 3).  Pour rappel, les bilans initiaux et les renouvellements de bilan ne peuvent pas être réalisés en télésoin sauf si un bilan présentiel a été effectué avant la sortie d’hospitalisation avec transmission du plan de soin. 
 
   – Cotation dérogatoire pour la rééducation post Covid

Vous avez toujours la possibilité de coter dans le cadre d’une rééducation individuelle, sur prescription médicale, des patients après hospitalisation pour affections liées au Covid-19 :
– AMK 20 pour rééducation de déficiences respiratoires et locomotrices, d’une durée de 30 mn environ,
– AMK 28 pour rééducation de déficiences respiratoires, locomotrices et neurologique, d’une durée de 60 mn environ.

Ces actes sont réalisables au besoin en télésoin (en alternance avec des séances en présentiel) et après un premier contact en présentiel permettant de réaliser le bilan et plan de soin.
Le nombre de séances prises en charge est limité à 20 par patient. En cas de nécessité de poursuite de la prise en charge, la cotation des actes se fera selon la nomenclature actuelle.
Ces actes ne sont applicables qu’après une hospitalisation et sont pris en charge à 100% (utilisation du code soins particuliers exonérés – EXO DIV, valeur 3).

Pour les patients présentant une infection Covid-19 pris en charge à domicile, avec une déficience modérée ou d’un seul appareil, la rééducation kinésithérapique sera cotée avec les actes déjà inscrits à la NGAP.

   – Acte en accompagnement de la consultation par le médecin généraliste en Centre dédié Covid

Si vous intervenez dans les centres ambulatoires dédiés au Covid-19, vous pouvez continuer à facturer la cotation TLL pour la prestation d’accompagnement à la consultation médecin. Vous pouvez coter également en sus un AMK 2,2 si vous pratiquez en complément un prélèvement nasopharyngé, salivaire ou oropharyngé.

   – Dérogation à la notion de PS le plus proche (article 13. NGAP)

Pour faciliter l’accès aux soins, la règle selon laquelle  « le remboursement accordé par la caisse pour le déplacement d’un masseur-kinésithérapeute ne peut excéder le montant de l’indemnité calculé par rapport au masseur-kinésithérapeute, se trouvant dans la même situation à l’égard de la convention, dont le domicile professionnel est le plus proche de la résidence du malade » ne s’applique pas de manière transitoire.

   – Autorisation d’effectuer des soins au domicile sans mention spécifique figurant sur la prescription médicale

Pour éviter les risques de propagation du coronavirus au sein des cabinets, vous pouvez toujours de manière transitoire, privilégier le suivi à domicile des patients et ce, même si la prescription médicale ne le mentionne pas spécifiquement.

   – Simplification du circuit des pièces justificatives à la facturation

En vue de simplifier provisoirement le circuit des pièces justificatives nécessaires à la facturation des actes à l’Assurance Maladie, les feuilles de soins papier notamment dans le cas où vous êtes amené à facturer des actes en flux dégradé (non sécurisé) n’ont pas à être transmises, de manière dérogatoire, à l’Assurance Maladie. Vous êtes donc invité à les conserver à votre cabinet. Pour les ordonnances médicales, vous pouvez continuer à les transmettre à l’Assurance Maladie via SCOR. A défaut d’utilisation de SCOR, vous conservez les ordonnances à votre cabinet. Cette conservation des pièces est à maintenir jusqu’à communication de nouvelles informations.

Actes de prélèvements nasopharyngé, salivaire ou oropharyngé réalisés pour un examen de détection du virus du Covid-19 (dépistage individuel) :

Ces actes de prélèvement sont pris charge à 100% par l’Assurance Maladie, y compris en cas d’absence de prescription médicale.
Il convient de mentionner EXO-DIV 3 pour une prise en charge au titre de l’assurance maladie obligatoire.

Ces actes sont facturés de la manière suivante :

Actes de prélèvement réalisés au sein d’un cabinet, d’un centre ambulatoire dédié ou en laboratoire :
– AMK 4,54 pour un prélèvement nasopharyngé
– AMK 2,75 pour un prélèvement salivaire ou oropharyngé

Actes de prélèvement réalisés seuls à domicile :
– AMK 6,15 pour un prélèvement nasopharyngé
– AMK 3,8 pour un prélèvement salivaire ou oropharyngé

Versement à titre dérogatoire d’indemnités journalières pour les masseurs-kinésithérapeutes libéraux devant interrompre leur activité professionnelle :

Dans le cadre de l’épidémie Covid-19, l’Assurance Maladie verse de manière dérogatoire des indemnités journalières pour les professionnels de santé libéraux s’ils sont amenés à interrompre leur activité professionnelle, selon des modalités alignées sur celles appliquées aux arrêts de travail dérogatoires indemnisés pour les salariés et travailleurs indépendants.
 
Ces indemnités sont d’un montant journalier de 72 euros pour les masseurs-kinésithérapeutes.

Depuis le 1er septembre, il est de nouveau possible, pour les masseurs-kinésithérapeutes libéraux, de bénéficier du dispositif dérogatoire d’indemnisation des arrêts de travail pour « garde d’enfant » dans l’hypothèse où l’établissement d’accueil (ou la classe) de l’enfant est fermée ou dans celle où l’enfant ne peut être scolarisé parce qu’il est cas contact. Seuls sont concernés les parents d’enfants de moins de 16 ans ou d’enfants handicapés sans limite d’âge.

Par ailleurs, l’Assurance Maladie prend toujours en charge les indemnités journalières en cas d’arrêt prescrit pour les professionnels de santé lorsque ceux-ci sont considérés comme vulnérables face au risque de développer une forme grave de la maladie
Enfin, la prise en charge des indemnités journalières en cas d’arrêt prescrit pour infection au Covid-19 ou dans le cadre du contact tracing est également maintenue.
La procédure à suivre varie selon la situation amenant le professionnel de santé à interrompre son activité professionnelle. 

Lettre du ministre pour les kinés

05/11/2020

Haut conseil de la santé

Nous vous transmettons ‘avis du Haut Conseil de la Santé Publique transmis par l’ARS , concernant les préconisations relatives à l’adaptation des mesures barrières et de distanction sociale à mettre en oeuvre. 

Lien : Cliquez ici >>>

03/11/2020

Les autoroutes gratuites

Les autoroutes sont de nouveau gratuit pour les soignants sur les réseaux Vinci, APRR, ATMB et Sanef, ont annoncé les concessionnaires aujourd’hui, rejoints par les parkings Indigo.

« Face à cette nouvelle vague de crise sanitaire dans le pays, le groupe Sanef rembourse le péage sur l’ensemble des autoroutes Sanef et Sapn », dans le Nord et l’Est de la France, « pour soutenir les personnels soignants et faciliter leurs déplacements », a indiqué le groupe dans un communiqué.

Source : https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6168076/coronavirus-acces-gratuit-pour-les-soignants-aux-autoroutes-et-a-des-parkings.html 

02/11/2020

Communiqué des ordres de santé

31/10/2020

FFMKR – nouvelles indemnités journalières

La FFMKR vient de préciser ce qui change concernant les indemnités journalières.

« L’amendement, adopté le 23/10/2020 en première lecture du PLFSS à l’assemblée nationale, crée un dispositif d’indemnités journalières (IJ) en cas d’arrêt maladie, commun et obligatoire pour l’ensemble des professionnels libéraux affiliés à la CNAVPL. Demain, chaque MK sera couvert, avec un délai de carence qui reste à préciser, en cas de maladie ou d’hospitalisation jusqu’au 90e jour. Ce nouveau dispositif serait financé par une cotisation obligatoire URSSAF et les IJ versées par la CPAM. »

Plus d’informations sur : www.ffmkr.org 

CNOMK Questions & Réponses

Les cabinets des kinésithérapeutes restent-ils ouverts ?

Oui ! Les cabinets des kinésithérapeutes restent ouverts pendant le confinement. Vous trouverez en téléchargement ci-dessous une affiche pour en informer vos patients.

La carte professionnelle ordinale suffit-elle pour mes déplacements pour me rendre au cabinet ?

Votre carte professionnelle ordinale vous dispense d’établir une attestation quotidienne dans le cadre des déplacements liés à votre activité professionnelle. Téléchargez votre carte.

Que doivent faire les patients pour se rendre au cabinet ?

Ils doivent remplir l’attestation dérogatoire de déplacement dans l’appli Tous Anti Covid et cocher la case « Consultations, examens et soins ne pouvant être ni assurés à distance ni différés et l’achat de médicaments.« 

À défaut, ils peuvent la compléter sur papier libre ou l’imprimer.

Les balnéos doivent-elles être fermées ?

Ce sont les ARS qui décident de l’ouverture des bassins, la réponse diffère selon les régions. Pour les régions où ils restent ouverts, il convient de se reporter au guide pratique de l’Ordre pour les mesures d’hygiène.

Quels masques dois-je porter lors des soins ?

Patients et kinésithérapeutes doivent porter des masques chirurgicaux en permanence. Pour les exercices de kinésithérapie respiratoire ou de rééducation maxillo-faciale nécessitant de retirer le masque, le kinésithérapeute doit porter un masque FFP2 idéalement complété par une visière

Quid des patients à risque de développer une forme grave de Covid-19 ?

Pour les patients à risque, il est recommandé de privilégier les soins à domicile et le télésoin quand cela est possible.

Les personnes considérées comme à risque sont :

  • les personnes âgées de 70 ans et plus ;
  • les patients aux antécédents cardiovasculaires: hypertension artérielle compliquée, accident vasculaire cérébral ou  coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
  • les diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie ;
  • les personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;
  • les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée  et les malades atteints de cancer sous traitement.
  • les femmes enceintes au 3e trimestre

Quelle est la position du CNOMK concernant le fait que certains EHPAD refusent l’accès aux kinésithérapeutes qui y travaillent habituellement ?

Nous considérons que les soins aux personnes âgées en Ehpad doivent être poursuivis, mais le directeur peut s’y opposer. Si tel est le cas, nous vous conseillons d’alerter le conseil départemental de l’ordre, et de faire un signalement à l’Agence régionale de santé (délégation territoriale).

Je devais être remplacé la semaine prochaine et mon remplaçant s’inquiète car il n’habite pas la même région et a peur d’effectuer un déplacement entre département pendant le confinement. Pouvez vous me confirmer que son contrat de remplacement le protégera d’éventuelles amendes ?

La carte professionnelle devrait suffire, en cas de doute, compléter par une attestation et la copie du contrat de remplacement est une bonne idée.

Les remplaçants sont nombreux à avoir des contrats qui sautent et les semaines à venir vont être compliquées. La demande de remplacements est bien supérieure à l’offre. Et nous nous retrouvons sans contrat. Une aide est-elle envisagée ?

Une demande d’entraide est possible via votre conseil départemental. Un fonds spécial Covid a été mis en place et sera renouvelé si nécessaire.

Nous allons accueillir progressivement des élèves de 3ème pour leur stage découverte en entreprise. Qu’en est-il de vos directives à ce sujet ?

L’Éducation nationale a prévu des dispenses en raison de la pandémie. Le Conseil national n’est pas favorables à ces stages, seuls les étudiants en kinésithérapie doivent être accueillis.

Source : https://www.ordremk.fr/actualites/kines/faq-confinement-2-pour-les-kinesitherapeutes/ 

Votre attestation

 

Remplissez l’attestation de déplacement numérique pour smartphone 

Téléchargez l’attestation de déplacement dérogatoire

Téléchargez le justificatif de déplacement professionnel

Téléchargez le justificatif de déplacement scolaire

 

Message du CDOMK06 sur le télésoin – 17h30

Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les mesures dérogatoires concernant la télésanté sont prolongées jusqu’au 16 février 2021.

Afin de limiter les risques de propagation du virus et de maintenir le suivi des soins particulièrement en cas de pathologies chroniques, le recours à la télésanté est fortement recommandé.

Lors des séances en télésoin garantissant la qualité et la sécurité des soins à destination des patients, les kinésithérapeutes respectent les règles déontologiques.

Le télésoin est une activité thérapeutique et nécessite une prescription médicale.

La première séance en télésoin doit être précédée d’une première séance de kinésithérapie présentielle en cabinet, à domicile ou en établissement.

Des outils de vidéotransmission existent en tant que plateformes sécurisées, certaines sont payantes, d’autres gratuites. Elles assurent le respect du RGPD, conformément aux dispositions de l’article R.4321-55 du CSP.

Pendant la période de crise sanitaire sont exceptionnellement autorisés les outils non sécurisés (WhatsApp, Face time et autres), les kinésithérapeutes sont liés au respect du consentement éclairé du patient.

En respect du secret professionnel, le praticien s’isole et n’oublie pas d’informer, le cas échéant, le patient de la présence d’un aidant ou d’un étudiant, informé de données médicales le concernant.

Conformément aux dispositions de l’article R.4321-57 du CSP, en cas de télésoin pratiqué par un autre praticien, le patient doit savoir qu’il pourra poursuivre ses séances avec son kinésithérapeute habituel, selon son choix.
Conformément aux dispositions de l’article R.4321-91 du CSP, les données collectées issues du télésoin font partie du dossier médical sécurisé du patient. Le bilan du kinésithérapeute et la fiche de synthèse doivent être tenus à disposition du médecin prescripteur. En cas de transmission de ces données à un autre professionnel de santé une messagerie de santé sécurisée doit être utilisée.

Les honoraires des télésoins répondent à l’article R.4321-98,« Les honoraires du masseur-kinésithérapeute sont déterminés avec tact et mesure, en tenant compte de la réglementation en vigueur, des actes dispensés ou de circonstances particulières ». Selon l’évaluation du ratio bénéfice/risque, conformément aux dispositions de l’article R.4321-114 du CSP applicables au télésoin, le kinésithérapeute devra parfois trouver une alternative pour garantir la qualité de ses soins et la sécurité du patient.

Nous vous conseillons de vous rendre sur le site du Conseil National de l’Ordre afin d’avoir de plus amples informations : https://www.ordremk.fr/toutes-les-actualites/ 

Attestation – 07h20

La nouvelle attestation sera disponible aujourd’hui, jeudi 29 octobre 2020 en fin d’après-midi, vous pouvez consulter la version disponible jusqu’à aujourd’hui : https://media.interieur.gouv.fr/attestation-couvre-feu-covid-19/ 

Vous serez informé de sa parution .

30/10/2020

Communiqué du CNOMK – Les cabinets restent ouverts – 21h36

La FFMKR – Paris – Réactions – 21h00

L’annonce d’un confinement dès vendredi par le Président de la République ce 28 octobre 2020 ne doit pas limiter les activités de santé dont la kinésithérapie.

Ainsi, le Syndicat de Paris se félicite que les kinésithérapeutes puissent poursuivre leurs activités professionnelles, lesquelles sont réalisées dans le respect des gestes barrières et des règles d’hygiène inchangées depuis le printemps.

La profession dispose de nombreux atouts afin d’assurer la continuité des soins et des rééducations, de participer au maintien à domicile, d’éviter l’hospitalisation ou le recours inopiné aux urgences, ou encore d’assurer le suivi de patients dont l’hospitalisation a été déprogrammée.

Compte-tenu du respect des recommandations en matière d’hygiène, les cabinets de kinésithérapie ne sont pas des lieux à risque de contamination et doivent donc continuer à recevoir les patients afin de leur assurer la meilleure rééducation, dans un environnement équipé et adapté. Naturellement, les actes à domicile doivent également être dispensés pour les patients dont l’état de santé les empêche de se déplacer. Enfin, les kinésithérapeutes disposent de la possibilité de pratiquer par télé-soins, une solution qui peut dans certaines circonstances satisfaire aux objectifs de la kinésithérapie.

Cependant, il n’est pas improbable que de nombreux patients renoncent à se rendre dans nos cabinets à cause du climat anxiogène que cette crise et sa gestion suscitent. Le Syndicat de Paris demande instamment aux autorités sanitaires comme à l’Assurance Maladie de rassurer les patients et de leur rappeler l’importance de recourir au système de santé de ville dans lequel ils peuvent avoir confiance.

Enfin, la réunion programmée jeudi 29 octobre entre la profession et la Direction générale de l’offre de soins doit être l’occasion, une nouvelle fois, de demander au Gouvernement qu’il soit cohérent dans ses déclarations et ses actes. Affirmer à la population qu’il faut compter sur la médecine de ville doit s’accompagner d’un réel investissement : les kinésithérapeutes doivent avoir les moyens de maintenir leurs stocks d’équipements de protection individuelle, doivent pouvoir compter sur des indemnités de déplacement à la hauteur de l’investissement que l’activité à domicile représente et doivent pouvoir s’attendre à une revalorisation de leurs actes – jamais réévalués depuis près de 10 ans – et pour l’heure exclue du projet de loi de financement de la sécurité sociale.

Message du CNOMK Occitanie – 18h25

Reconfinement – Kiné – Informations

A quelques heures du discours du président Emmanuel Macron, les différents syndicats Kinés commencent à donner des informations sur la suite ….

Pour la FFMKR :

Face à la « hausse exponentielle » du nombre de contaminations par le Sars-CoV-2, le président de la République annoncera ce soir de nouvelles mesures sanitaires.

Nos cabinets ont déjà été lourdement impactés par la première vague du printemps dernier.

Nous renouvelons nos recommandations en vous invitant à vous tenir prêts et prendre toutes les dispositions nécessaires afin de garantir la continuité des soins, notamment en organisant :

  • Un stock suffisant d’équipements de protection individuelle (EPI) indispensables à la continuité des soins ;
  • La possibilité de poursuivre vos traitements en télésoin.

Une conférence téléphonique est prévue ce jeudi 29/10 à 17h30 avec Madame Katia Julienne, directrice générale de l’offre de soins (DGOS), sur les mesures à mettre en place pour faire face à la reprise de l’épidémie et éviter une saturation de notre système de santé, et qui compte sur l’implication de la médecine de ville pour assurer le maximum de soins en dehors des hôpitaux, dans le respect des recommandations scientifiques.

Pour la SNMKR :

Nous constatons que beaucoup de « rendez-vous » sont annulés par des patients qui sont devenus « cas contact » ou « covid +». Cette situation anxiogène, au-delà de la perte de chances pour nos patients, a aussi un lourd impact financier pour nos cabinets.

Le confinement qui sera annoncé ce soir risque malheureusement d’amplifier cette tendance

Le SNMKR vous rappelle que le télésoin peut être une solution pour limiter ces deux impacts préjudiciables pour la santé de nos patients et la santé financière de nos cabinets.

Nous vous proposons de relire le décret qui vous permettra de mettre en place de façon très simple le télésoin (aucun besoin de logiciel payant, une simple connexion numérique peut suffire) : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042430864

29/10/2020

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